Premier été, scène 6 : Muzic, divine muzic : Part Ouane

A Londres, évidemment, la musique ne peut pas échapper aux mélamonanes avertis, et nouzautres, Cocotte et Doudou, on en est ! On n'a donc pas eu trop de mal à convaincre les papamamamamy de faire une grande balade ad hoc et swingante. Qui a commencé dans la classe royale par le Royal Albert Hall, of course. On a bien observé la grosse boite de chocolats sous toutes les coutures, où qu'ont chanté Bob Dylan, Soeur Sourire ou Pavarotti, c'est dire le niveau.

Mais comme il faisait très chaud et que la grande musique, c'est aussi bien à écouter qu'à regarder, mais que le corps a ses raisons que la mélodie ignore, moi, cocotte, je me suis pris soudain d'envie d'une immense gelatti bien fraiche, bien collante, bien moussante, de quoi s'en mettre plein les babines en fredonnant une 'tite opérette italienne. Mmmh.

Vous aurez remarqué dans l'arrière plan que mon pôpa avait mis ce jour-là son famous tee-shirt Rolling Stones, preuve, s'il en était, que mon pôpa il est toujours raccord.

Ensuite, on a louvoyé dans le quartier de Chelsea et de King's road, l'un des coeurs battants des swinging sixties, yes ! Y a plus de Pink Floyd faisant ses courses ni de hippies, pas même de punks, juste des employés de banques en cravate comme partout dans le monde. Mais c'était bien joli quand même : on a croisé une Mini Austin ayant adopté le même maquillage oculaire que moi, Cocotte.

Etonnant, s'pas ? La Cocotte à Monte-Carlo, quoi.

Après, il faisait froid, London oblige, alors on s'est accroché à nos anoraks mais on a continué quand même l'exploration. On est des urban trekkers courageux nous autres, non mais !

On est allé exploré Cheyne Road, où que des Rolling stones - ben tiens, comme quoi tout se tient ! - vivaient dans les famous swinging sixties déjà évoquées. Maintenant ils ont changé de quartier, rapport sans doute aux gros sous dans leurs poches. Mais ça reste chic dans le neighbourhood, on se ferait bien un petit loft, mmh ? Mais pour ça, il faudrait chanter des tubes, et nous on n'a pas encore ça en magasin.

Du coup, on a fini notre virée du côté du pont de Battersea Park, qui ressemble la nuit à un gros diamant. Ca a tellement fasciné mama qu'elle est partie toute seule en courant vers le pont, on l'a retrouvée qu'une demie-heure plus tard, hagarde, parcourant les bords de Tamise en répétant comme une mantra : "je veux la même en sautoir, je veux la même en sautoir".

Des trucs de grande, quoi.

Mais c'est si beau que ça, vous croyez, ces trucs qui brillent et qu'on met au cou ?